lundi 29 février 2016

Qui s'y frotte s'y pique : faire preuve de distance émotionnelle



Vous connaissez aussi, cette sensation de faire éponge, trop souvent ? Ce sentiment d’absorber les ondes émanant des proches, des inconnus, des images, des sons ? 

Depuis longtemps, cette espèce d’intuition en moi, qui me met souvent sur ma garde. 

A force de trop ressentir, on finit par avoir peur, craindre l’imprévisible, craindre ce trop plein d’émotions. 

Pour rappel, on distingue parmi les émotions : la colère, la tristesse, l’angoisse et la joie.

Mon problème, c’est que durant des années, je n’ai pas su utiliser cette hypersensibilité à bon escient.

Pendant longtemps, je suis restée bloquée devant ces émotions, m’empêchant de les interpréter et les traduire de façon cohérente. 

Je ressentais surement une vague de sensations, que je bloquais automatiquement (ce qui m’arrive encore souvent), et fuyais par des symptômes.
C’est ainsi que l’on arrive à des interprétations en décalage par rapport à la réalité, dans le quotidien, pour des broutilles. 


Comment un « pourquoi fais-tu cela de cette manière ? » nous semble être une accusation alors que la personne en face était simplement curieuse. 

C’est aussi cela être entier, malheureusement. 

Avoir tendance à ne pas faire de nuances, à se sentir jugé, jaugé, sur nos mots, nos actes, notre apparence, nos idées en permanence.
Mais c’est aussi ressentir les émotions des autres, même lorsqu’ils sont silencieux ou que leur visage font croire le contraire.
Sentir qu’une personne se ment en disant « OUI » alors que tout son corps crie « NON ». 

vendredi 26 février 2016

Brownie fondant et léger : chocolat-banane & noix de pécan


 C'était une petite invention rapide, un peu au hasard... Et le résultat était juste dingue. Ces petites bouchées de chocolat fondantes sont magiques : elles sont remplies de bonne humeur et de gourmandises ... Plaisir assuré, je vous le promets !

Le chocolat, c'est de l'amour, mangez-en !

Pour un petit moule à cake : 

  • 1 banane bien mûre
  • 20g de cacao en poudre non sucré
  • 35g de son d'avoine
  • 25g de sucre muscovado
  • 2 càs d'huile de coco ou autre au choix. 
  • 50ml de lait d'avoine
  • 20g de noix de pécan 
 Dans un saladier, écraser la banane à la fourchette, puis ajouter le lait, le cacao, le son d'avoine, le sucre, et bien mélanger.

Ajouter alors les noix de pécan concassées en touts petits morceaux. Huiler le moule à cake (huile de coco pour moi), et verser le mélange.

Se lécher les doigts et en mettre partout. Roh. 

Cuire 20° à 180°, laisser refroidir et entreposer au frais pour une meilleure tenue.

Se languir devant le frigo. 

Découper en petits carrés, et se régaler !

Attention, ces gourmandises ont la fâcheuses tendance à fondre sur les doigts... 

mercredi 24 février 2016

Objectifs pour avancer & s'épanouir



Il y a quelques jours, alors que j’évoquais un retour à Paris après trois mois d’hospitalisation, j’ai entendu les mots « tu vas devoir planifier  ».

"Comment te projettes-tu à la sortie ? Comment vois-tu ta sortie ?"

Au départ, cela m’a mise dans un état d’angoisse, terrifiée à l’idée de devoir « donner une réponse », comme la bonne élève suspendue aux lèvres du professeur. 

Perdue, déboussolée. A moi qu’on demande en permanence de lâcher-prise, je devais imaginer l’après. Planifier le demain. L’avenir. 


Pourtant, la vie, n’est-ce pas laisser venir l’imprévu ? 

Oui. 

Mais maintenant que je connais cette part de moi, fragile et effrayée par la solitude et le vide, je sais aussi que le retour vers d’anciens mécanismes est encore un risque présent.

Pour chacun d’entre nous, hypersensibles ou non, le fait de réaliser des projets et se fixer des objectifs est nécessaire et peut nous apporter beaucoup de bien.  

La vie est imprévisible, mais elle est surtout parsemée d’objectifs

A court, moyen ou long terme. 

Voir une amie demain. Prendre un café la semaine prochaine. S’inscrire à un cours de yoga. S’offrir un cadeau. Partir en voyage. Trouver un stage ou travail épanouissant. S'acheter des objets coup de cœur. Tenter une expérience nouvelle. Rencontrer un inconnu. 
Aller au cinéma. Manger un muffin dégoulinant de bonheur. 

Même si l’on tombe. Même si l’on est déçu. Se fixer des buts permet d’avancer, et se lever chaque matin. Rien que par curiosité de ce qu’apportera la journée. La rencontre. L’évènement. 

Voyez les pansements sur vos genoux d'enfant. Ces blessures dues aux chutes. Les erreurs nous apprennent comment marcher correctement sur notre chemin. 



Et s'il faut tomber 10 fois, vous vous relèverez 11. Jusqu'à ce que vous trouviez la bonne solution. 

Alors comme écrire me fait du bien, et que poser les mots m’aident, j’ai décidé de faire une liste de mes buts à venir… 

Peut-être que certaines idées inspireront certains, et ce serait un plaisir de recevoir vos retours et avis supplémentaires !

lundi 22 février 2016

Boulettes végétales pois chiches & flageolets

Toutes vertes, comme la nature. 

Une petite recette simple à faire, pour des boulettes délicieuses à manger ...
En entrée avec une sauce tahini, ou dans un pain pita façon falafels, ou encore à l'apéritif, ou au goûter, ou quand vous le voulez !


Pour 20 petites boulettes 
  • Une demie boîte de pois chiches 
  • Une boîte entière de flageolets verts 
  • 1/2 oignon
  • 1 gousse d'ail
  • 1/2 botte de persil frais ou de coriandre
  • 1 carotte 
  • Cumin, curry, sel, poivre au goût 
  • 3 càs de farine de pois chiches

Mixer tous les ingrédients ensemble à l'aide d'un blender, puis assaisonner au goût . 

Sur une plaque allant au four, disposer du papier sulfurisé. Badigeonner d'huile d'olive et former des boulettes. 

Mettre au four à 180° pendant 20/25 minutes. Puis retourner les boulettes et poursuivre la cuisson encore 10/15 minutes ... 

Elles doivent être dorées mais moelleuses à l'intérieur. 

Bonne dégustation !

Cette recette est déclinable à l'infini, avec des pois cassés cuits, du chou râpé, des haricots rouges, des flocons d'avoine ... 

N'oubliez pas d'être créatif, un peu tous les jours, dans les mots, dans les actions, et dans l'assiette ...




jeudi 18 février 2016

Le comment du pourquoi : Les Oméga-3



Nous en entendons souvent parler, de ces oméga-3, comme les sauveurs de notre santé, comme des éléments indispensables à notre bon équilibre… 

Alors oui, mais pourquoi ? Et surtout où les trouver ? 

dimanche 14 février 2016

Crumble-Cake pommes & chocolat

Les pommes et moi, une grande histoire ...

J'ai mes préférences, et mes goûts : J'adore les Chanteclerc, très sucrées, ainsi que les Bertanes, plus petites à la peau sèche. Mais également les Golden, jaunes, ou vertes. Ainsi que les Royal Gala, plus rosées.

Et pour la cuisson, les Canada, à la chair un peu farineuse se prêtant si bien aux recettes de pommes cuites.

Pour en venir à la recette du jour, j'avais envie d'un crumble aux pommes.

Indémodable et toujours bon, avec des déclinaisons possibles infinies selon les farines utilisées, l'ajout d'oléagineux ou de chocolat.

Mais j'avais aussi envie de quelque chose de plus gourmand. Alors comme j'avais déjà repéré le concept de "Crumb-cake", je l'ai fait à ma façon.

L'idée ? Une couche de gâteau moelleux, surmonté des fruits fondants, et enfin d'une couche de crumble.


vendredi 12 février 2016

La peur, les moteurs de notre quotidien ...



Les peurs sont mon starter.

Étant quelqu’un d’entière, j’ai toujours agi dans le tout ou rien. Dans le noir, ou le blanc. J’ai maintenant compris que la vie était d’abord et surtout en nuances. 

Mais cette hypersensibilité, cette force démesurée que j’ai dans le ventre ne me quittera pas. 
Elle fait partie de nous. Nous les impatientes, les perfectionnistes, les « jusqu’au boutistes ». 

Pourquoi ?
Comme des personnes en permanence sur le qui-vive, la surveillance. Peur. 

Je parlais déjà des peurs. Je commence à les identifier. Je sais qu’elles sont faussées par une interprétation à côté de la réalité. 

Et pourtant, elles sont si puissantes et inconsciemment ancrées en moi

Ces derniers temps, il semble que le travail que je réalise sur moi les fassent remonter à la surface. 

La partie immergée de l’iceberg se révèle, et perturbe mes nuits déjà trop courtes. Alors, comme une alarme interne, je me réveille à la même heure chaque nuit, à la minute près. 

Je ne saurais dire pourquoi. 

Mes nuits sont désormais peuplées des souvenirs de mon enfance et de mon adolescence. 
Cette période que j’aurais voulu effacer. Effacer car elle me faisait peur. Et mes peurs, j’ai eu trop souvent l’habitude de rester bloquée derrière, au lieu de les surmonter. 
Je me souviens encore de l’odeur de ses draps, qui sentait l’homme. Sa peau douce et musclée. L’odeur de mâle qui s’est endormi. 
Son corps derrière le mien, en petites cuillères. Son bras lourdement posé sur mon flanc. Serein, calme.
Et moi, immobile. La peau à nue. L'âme à nu. 
Contre sa peau, contre ses draps, dans son lit. Le ventre noué. Angoissée. Immobile de peur de le réveiller. Immobile de peur de bouger. Immobile. 

vendredi 5 février 2016

Chaussons aux lentilles corail épicées & à la bolognaise de soja

Tendres et moelleux comme je les aime... Mes premiers Empanadas, ou chaussons salés, pour changer de la tarte traditionnelle, et inventer plein de garnitures possibles ! 


C'était l'été, il faisait chaud dans mon petit appartement, et le soleil de Toulouse inondait mon appartement de chaleur ...

J'occupais mes vacances à me balader, voir des amies, aller à des cours de yoga et cuisiner ... C'était une période charnière avant d'entamer une nouvelle année d'études loin du sud, alors, j'en profitais ...

 Ces chaussons salés sont délicieux, autant chauds que froids, et peuvent être congelés.

J'avais choisi pour ma pâte de la farine de blé T110, pour un goût rustique que j'adore. Mais libre à vous de varier les farines utilisées.

Pour la garniture aux lentilles corail, je me suis basée sur la recette de la jolie Manon, du blog Better than better, que vous trouverez ici. 



mercredi 3 février 2016

Premier Bilan


 
Badaboum.

Monter si haut, et redescendre d’un coup. Chute de tension. Passer d’un état de haute voltige, à un vide sidéral démesuré.

Il aura suffit de deux jours, deux petits jours. 
Déjà plusieurs nuits auparavant, inconsciemment, mon corps et mon esprit se préparaient à un effort intense.
Se préparaient, à mon insu, à m’insuffler de la pure dope. Un shoot puissant, qui ferait biper tous les détecteurs de dopage à trois kilomètres à la ronde. 



L'esprit est puissant. Mon inconscient veut contrôler, veut maîtriser. 

J'entends des soignants que je maîtrise trop. Mais en quoi ? Comment faire lorsque l'on se tend de manière automatique, lorsqu'une manière "d'être" face aux évènements est imprégnée en nous jusqu'à la moelle depuis son enfance ? 

On me répond alors : "Lâche-prise. Donnes-toi le temps". "Prenons le temps, nous sommes pressés". 

A nous, ces fameuses angoissées, hyperactives, impatientes ... ce qu'il nous faut c'est justement de la PATIENCE.