dimanche 28 août 2016

Green Boulettes : Pois chiches & Courgettes

Une petite recette toute simple, et toute verte, parfaite pour accompagner une salade froide, ou en apéritif pour tremper dans des dips.

Green Boulettes (deux petites portions, environ une quinzaine)

  • 1 boîte moyenne de pois chiches cuits égouttés (environ 200g égouttés)
  • 1 petite courgette
  • 50g de farine de pois-chiches (à défaut, de la maïzena ou de la farine)
  • 1 càc bombée de curry indien
  • 1/2 càc de sel (au goût)
  • le jus d'un citron
Faire cuire la courgette à la vapeur ou à l'eau. Dans un saladier, verser les pois chiches, le jus de citron, et la courgette cuite en morceaux. Mixer à l'aide d'un mixeur-plongeur, ou bien mettez le tout directement dans un blender. Ajouter ensuite la farine de pois chiche et bien mixer jusqu'à ce que la pâte soit homogène. Terminer par l'assaisonnement en sel, curry et autres éventuellement.
Laisser poser au frais 1 à 2h, afin que le mélange soit plus compact. Préchauffer le four à 180°, former des boulettes de la taille d'une grosse noix sur un plaque couverte de papier sulfurisé, et enfourner 40 minutes environ !


Les boulettes sont alors tout juste croustillantes à l'extérieur, mais fondantes et moelleuses à l'intérieur. Elles iront parfaitement avec des sardines ou du maquereaux en salade ou bien encore avec des œufs et des légumes rôtis.

En trempette dans un dip aux herbes ce sera tout aussi délicieux !

Bon appétit green !


dimanche 21 août 2016

Ne sois plus en colère contre ton bourreau, c'est lui, la victime.

Je pourrai (devrai) être entrain d'écrire, corriger, relire, re-relire mon mémoire, que je suis sur le point de présenter à ma responsable lundi, mais j'avais besoin de poser des mots. De poser des idées. Peut-être pour remettre les miennes au clair.

Pour la petite idée, j'avais déjà parlé plus ou moins de ce stage de fin de master, et exprimé quelque peu mes "soucis" vis-à-vis de cette personne ... particulière.



Après bientôt cinq mois passé aux côtés de cette femme, à l'observer, à tenter de lui parler, de la "comprendre" et d'être respectée, je crois que j'ai envie de faire un petit retour d'expérience. Car oui, ce fut une expérience enrichissante, assortie d'une belle claque et d'une grande leçon de vie.

Je vais situer le contexte.

Imaginez une femme, relativement jeune, plutôt très jolie, plutôt du genre blonde et bien gaulée. Plutôt du genre à porter des vêtements différents chaque jour, et afficher des "OOTD" dignes de comptes instagram de filles adeptes de Sandro et compagnie.

Une femme souriante, drôle (en apparence), qui prend "soin de soi", mange bio, pense bio, vit bio, parle bio, sportive à raison de trois fois par semaine minimum sur des sorties "courses à pied" avec le boss sur 10 à 20 bornes. Avant de revenir fraîche comme une rose, afin de manger ses brocolis vapeur et ses deux fourchettes de quinoa.

Je ne caricature pas. Promis. Les brocolis me sont restés en travers, je crois. Dois-je raconter la fois où son collège hipster-bobo-écolo a ramené un sachet de pignons de pins qu'il avait en trop, et lui a proposé gentiment ? (45 euros le kilo, c'est pas donné ces petites choses). La réponse : "elles sont bio ? Nan ? Ah ben, heu non merci" (rire de dégoût).

Et puis j'ai compris, peu à peu, à comprendre que sa froideur à mon égard était réelle et pas imaginaire. Très souriante avec ce collègue ( du même rang "social" qu'elle), et tranchante lorsqu'il s'agissait de daigner me répondre. Ses yeux se baissent sur moi comme si j'étais insignifiante, une moins que rien. Sa réponse à une question ? "Marie, je m'en fiche tu sais." Bim.

Je rentrais en pleurant de rage, intérieurement. Je bouillonnais. Pourquoi, MOI, elle ne m'aimait pas ? Qu'avais-je fait ? Qu'est-ce que je représentais pour elle qui lui soit si insupportable ?!

Je ne m'écrasais pas devant elle, oh non. Je restais droite, ponctuelle, silencieuse. Et fermée. Mais en réalité, j'ai fini par comprendre, ou du moins, deviner, que je faisais miroir.

Cette femme, qui contrôle chacune de ses assiettes, et chaque mot qu'elle prononce. Cette femme sans personnalité, jouant à celle que l'on attend qu'elle soit selon la personne qu'elle a en face, qui coure comme une passionnée parce qu'être sportive c'est si bien vu. Cette femme qui mange bio, et veut "être healthy" mais ne peut se retenir de se jeter sur les biscuits après avoir tenté d'étouffer sa faim par un litre de flotte et quatre chewing gum. Cette femme qui me voit là, exprimer à travers mon corps cette souffrance qu'elle a sûrement aussi. Cette femme qui se ment, qui ment aux autres, je l'ai énervée.

Et je suis persuadée qu'elle ne comprend pas pourquoi. Cette réponse, je l'ai trouvée grâce à ma kiné. Quand je lui racontais ces anecdotes, plaintive, elle m'a dit que je me "victimisais" et que c'était normal qu'elle m'enfonce, car je lui tendais la perche. Elle avait senti cette cassure en moi, cette fragilité faisant que ma confiance en qui je suis est si vite déchirée.

Elle a vu en moi, peut-être, un danger. Car oui, l'anorexie interpelle, bien que moins marquée sur ma chair désormais, je porte encore, je crois, les cicatrices d'un symptôme difficile à quitter.

L'anorexie crie, l'anorexie appelle les regards. Pas de l'intérêt, mais du jugement et de la pitié. Qui a envie de s'intéresser à quelqu'un qui se fait du mal et ne "va pas bien" ? Qui aurait de l'estime et du respect pour quelqu'un qui n'en a pas pour soi-même ?

Et bien voilà. Alors j'ai bataillé intérieurement pour qu'à chaque regard désobligeant, je me sente encore plus belle, plus forte, et "meilleure". Je me suis auto-félicitée de chaque tableau Excel bien rempli, ignorant ses critiques, j'ai souri à chacun de ses commentaires, laissant ses mots tranchants glisser sur ma peau comme de l'eau. J'ai ignoré ses gargouillis d'estomac, sachant qu'elle n'avait avalé que quelques tomates et couru 10 kilomètres (restaurant le soir oblige).

Cette partie là fut la plus ardue. Car cela me renvoyait à un aspect de l'anorexie que j'ai vécu, contre laquelle je lutte et gagne, fort heureusement. Mais la voir jubiler et regarder les autres manger ce qu'elle ne s'autorise pas, c'est réellement pénible. Et là, encore une solution, trouvée par cette même kiné géniale ... le RIRE.

Lorsque je lui ai raconté, avec humour, cette histoire de "brocolis post-run", j'étais outrée, un peu façon "mais tu te rends coooompte, et en pluuuuus, elle fout son métabolisme en l'air, elle est trop bêêêêête" ... Ce à quoi la kiné a juste éclaté de rire "AHAHAHAHAHA, des brocolis ? La pauvre fille. Quelle tristesse. Heureusement, je préfère le chocolat !" CQFD.

Je l'ai regardé, et on a rigolé toutes les deux, de cette histoire de brocolis. Désormais, lorsque je la vois, c'est encore un peu compliqué, mais je passe outre et tente de rire intérieurement. Au fond, chacun sa vie, chacun ses merdes.

Et puis, après tout, si cette femme a besoin de contrôler autant ses émotions, ses regards, son corps, le plaisir qu'elle s'octroie, et les personnes à qui elle daigne accorder de l'attention que par intérêt personnel malhonnête, alors soi, c'est sa liberté. Mais peut-être bien qu'un jour, la vie se chargera de lui faire prendre conscience de certaines choses.

Et s'il a suffit qu'une petite jeune de 22 ans débarque à ses côtés pour la mettre dans cet état, alors j'en suis très fière, OUI. Et qui sait, j'ai peut être participé à lui faire se poser des questions. Et peut-être que cette confiance apparente cache en réalité une personnalité bien moins accomplie que ce qu'elle laisse croire. A bon entendeur ...

Quoiqu'il advienne de ce stage, je suis fière d'avoir tenu bon. Fière presque de ne pas avoir été "à la hauteur des espérances" de quelqu'un, car cela m'a appris que l'on ne peut pas plaire à tout le monde, ce qui m'a été très difficile. Car oui, finalement, ce symptôme, appelle maladroitement à de l'amour, et de la reconnaissance. Bien qu'il n'apporte finalement que pitié et mauvaise santé, voire mort.

Accepter que l'on peut aussi ne pas être apprécié du tout, malgré toute notre volonté pour plaire, c'est encore une étape. Difficile, mais passée.

Je partirai fin septembre la tête haute, je n'aurai pas abandonné en chemin comme certains de mes camarades me l'ont conseillé, j'ai fait mes 35 heures à bout de force, j'ai su gérer la vie de "de grande", mon budget, la cuisine et les lessives. J'ai su sourire le matin et dire bonjour. Répéter la même chose usqu'au vendredi malgré les journées entières sans recevoir un regard ni un mot, ignorée et mise de côté.

J'ai tenu bon, je n'ai pas flanché, et j'ai bien fini par comprendre qu'ici, s'il y avait une victime, ce ne serait pas moi. Mais elle-même.

N'ayez pas de colère pour les gens méchants. Des gens obnubilés par leur poids, leurs fringues, leur apparence, ou leur salaire. Ne leur en voulez pas. Ayez de la pitié et beaucoup de compassion (le plus difficile sans doute). Au final, le plus triste, c'est une vie comme la-leur. 




dimanche 7 août 2016

Foccacia sucrée myrtilles & romarin

Je crois que c'est l'été. Les fruits sont gorgés de vie, ils coulent de sucre sur mes doigts. Les cigales chantent dans les blés... 

Le sud me manque, mais je sais le faire venir à moi. Par les sens

Et si vous avez aussi envie de vous sentir en vacances, alors prenez un morceau de cette Focaccia. Je partage avec plaisir.

Comme un air de Toscane, puisque c'est de l'Italie que la Focaccia provient. Elle sent l'été, l'huile d'olive et les herbes. Parfois l'oignon, ou les olives noires. Les tomates séchées, ou encore le fromage. 

J'ai eu envie de la revisiter, façon sucrée.... 

Ici,  myrtilles et romarin se mêlent à perfection. Entre la douce acidité des baies et le parfum enivrant de la Provence... 

Le Romarin du jardin de mon sud, que j'ai fait venir à Paris. 

Au petit déjeuner, tartinée de purée d'amandes ou au gouter, et dès que vous avez envie de vous évader ... Si simple, tout doux, et très, très bon.


Pour la Focaccia (4 à 6 parts)

  • 300g de farine (200g de T65 et 100g de farine semi-complète T110) 
  • 1 sachet de levure boulangère
  • 200ml d'eau tiède environ
  • 1 grosse pincée de sel
  • 1 càs d'huile d'olive
  • 2 càs de sucre (cassonade ou semoule c'est parfait)
  • 100 à 150g de myrtilles
Dans un ramequin, mélanger la levure avec un peu d'eau tiède. Laisser reposer 10 minutes. 
Verser la farine et le sel dans un cul de poule (j'assume ce mot, et je l'adore), et creuser un puits.  
Ajouter alors le mélange d'eau et de levure, puis ajouter le reste de l'eau tiède tout en malaxant, à pleines mains ou, pour les précautionneux, avec une cuillère. 

Les plus pressés prendront un robot. Mais ici, la flemme de sortir l'appareil et le plaisir de pétrir la pâte à pain l'emporte toujours. Ajouter la cuillère d'huile et continuer de pétrir environ 10 minutes, jusqu'à ce que la pâte se décolle des parois. 
S'il manque de l'eau ou de la farine, et bien, je vous laisse ajuster. 

Laisser reposer 1h15 à température ambiante, couvert d'un torchon. 

Étaler le pâton sur une plaque recouverte de papier sulfurisée. Parsemer de romarin frais si possible et saupoudrer avec le sucre. 

Enfoncer les myrtilles sur la pâte. Enfourner pour 20 à 25 minutes à 180°. La Foccacia sera alors moelleuse à souhaite, avec cette délicieuse odeur de pâte à pain. 






samedi 6 août 2016

Journal de Lecture #1


"La Lecture est à la tête ce que l'exercice est au corps" J. Addison
Partager les dernières lectures... Les derniers voyages de ma tête ...

Il fut un temps (deviendrai-je suffisamment "grande" pour utiliser ce terme ? Au secours ...) où je lisais énormément.

A cinq ans, je suppliai ma mère de m'apprendre à lire, ce qu'elle fit. J'arrivais en CP sachant déjà lire, alors, et bien, je ne fis pas du tout de CP, car je m'ennuyais ferme.

Enfant, je ne passais pas un soir sans un bouquin, et, lorsque l'extinction des feux sonnait, je rallumais ma lampe discrètement, et je mettais une serviette roulée le long de la porte, pour que mes parents ne voient pas le trait de lumière.

Je me suis faite attrapée plein de fois, mais je recommençais. Une fois par contre, je m'étais vraiment faite fâcher : je lisais avec une minuscule bougie posée en équilibre sur le lit, et moi penchée sur mon livre pour dévorer les lignes.

Le Noël de mes 10 ans, j'ai reçu les 4 premiers tomme de Harry Potter. Trois jours après, ils étaient, à plus grand désespoir déjà finis. Je piétinais déjà en attendant la sortie du cinquième.

Et puis, adolescente, c'était pareil : mes étés se résumaient à sortir du lit pour aller à la piscine ou manger, et le reste du temps je lisais. Des heures entières.

Ensuite, le lycée et les garçons, puis la maladie qui t'empêche de lire (car un corps maigre rend le cerveau étonnamment stupide), puis les études, la folie de l'activité...

C'est depuis quelques mois que je retrouve enfin ce plaisir. Plaisir de se plonger durant quelques pages, le temps du trajet dans le RER.

Parfois le temps d'attendre à un rendez-vous, ou le week-end.

Alors voici quelques livres que j'ai découvert ces derniers temps et apprécié par la même occasion ...



La Petite Boulangerie du bout du Monde (Jenny Colgan)



Un vrai coup de cœur, j'ai été transportée du début à la fin, suivant les aventures de cette femme qui perd tout, travail et mari, et décide tourner complètement la page en déménageant sur une île britannique quasi abandonnée. Les deux parties de l'île sont reliées par un pont, immergé par l'eau la plupart du temps. Presque personne et seule une vieille demeure abandonnée est accessible à ses maigres finances.

Elle se replonge alors dans le plaisir de la boulange, passion qu'elle avait refoulé durant les années passées, faisant, qui sait, revivre cette petite île au milieu des vagues salées.

Je suis retrouvée avec cette femme, tremblant de froid dans son lit trop grand, au milieu de cette ruine fouettée par le vent marin.

J'ai senti l'odeur du pain qui lève, le goût du miel crémeux tartiné sur des tranches épaisse d'un pain tout juste sorti du four.

J'ai touché la pâte, élastique, frissonné au contact des vents marins. J'ai beaucoup aimé ce livre, qui par delà le voyage dans le monde de la boulange et des parties de pêche nocturne, m'a permis de m'évader auprès de cette femme qui après avoir été écrasée des années par les injonctions sociétales, finit par oser se libérer et suivre son cœur.


Pour un jour avec toi (Gayle Forman)



Une rencontre, due au hasard, peut-être, mais qui change le cours de la vie de Willem, comédien amateur de Shakespeare au sein d'une troupe qui se produit à l'improviste en plein air, et celle d'Allyson, jeune américaine timide et réservée venue visiter l'Angleterre.

Le temps de quelques jours, leur rencontre les "tâche" à jamais. Ils se perdent. Mais les deux jeunes restent tâchés l'un de l'autre.

J'avais reçu ce livre en cadeau à noël. Et je l'ai dévoré. Les romances ne sont pas forcément mon type de livre préféré, mais j'ai beaucoup aimé toute la symbolique de la vie qui n'est qu'une suite d'évènements qui ont toujours leur raison. Et le hasard n'existe pas ... 

Il y a aussi toutes ces émotions refoulées, ces âmes barricadées pour espérer se protéger.
Pour un an avec toi (suite du précédent) (Gayle Forman)


Ayant aimé le premier, j'ai donc acheté le suivant, impatiente de savoir s'ils se retrouveraient enfin ... Et en fait, ce deuxième volet permet d'éclaircir les zones d'ombre de Willem. Le livre se lit vite mais je n'ai pas été aussi emballée que pendant le premier.
C'est donc là une petite déception, surtout après avoir adoré le premier. 
L'Appel de l'Ange (Guillaume Musso)

Un Musso, un de plus. Le genre de livre presque toujours construit de la même façon, qui fait haleter son lecteur jusqu'à la fin, avant de le lâcher d'un coup, dans le coup de grâce d'une chute souvent inattendue.

Pour le coup, je n'enchaîne jamais les lectures de Musso, car le style reste très reconnaissable et personnellement vite lassant si j'en abuse !

Celui-ci donc m'a bien accrochée et le personnage principal, une flic solitaire au passé sombre m'a plu par sa forte indépendance. Notamment vis-à-vis des hommes.
Ici, il est question d'une enquête policière jusqu'alors jamais résolue, la disparition il y a des années d'une jeune fille, qui hante notre policière depuis.

Bref, il tient jusqu'au bout, même si ce n'est pas son meilleur roman.

L'Immeuble des Femmes qui ont renoncé aux hommes (Karine Lambert)


Réel coup de cœur ici, avec ce livre qui se lit très rapidement. L'histoire de 5 femmes qui ont donc "renoncé aux hommes". D'âges différents, elles ont toutes décidé de rejoindre cet immeuble, où la règle imposée est l'absence de tout homme.

Au fil des chapitres, on devine les frustrations vécues, les désenchantements subis, les regards lourds de sens d'hommes avides de consommer les femmes, sans d'autres considération que leur plaisir propre.

La lâcheté des hommes, aussi, dénoncée ici.

Mais la dernière arrivée, Juliette, elle aime les hommes. Et finalement, ces femmes qui ont renoncé, ont d'abord et avant tout été blessées.

J'ai aimé, adoré même. J'ai senti cette colère envers certains hommes, cette déception rageante face à leur attitude égoïste et narcissique. Le dégoût, la crainte. Mais j'ai aussi compris que généraliser n'était pas une solution, et que si l'on aime la vie, il est aussi possible d'aimer les hommes. Enfin peut-être un jour, du moins, en trouver qui vaillent la peine...

Avant d'aller dormir (S.J. Watson)
Imaginez, vous vous réveillez chaque matin amnésique, ne sachant qui vous êtes, ni où vous êtes, ni qui est cet homme allongé à vos côtés, dans un lit inconnu. Le reflet vous donne 20 ans de plus que dans vos souvenirs.
Chaque matin, cette femme ne se souvient de rien. Chaque matin, son "mari" lui explique tout. Comment elle a perdu la mémoire après un accident. Comment les médecins ont tout tenté, pour que sa mémoire revienne. Mais non. Pourtant, elle trouve un carnet caché, dans lequel elle écrit depuis des semaines, une fois son "mari" parti. Et en relisant le livre, elle comprend que son amnésie a permis à "son mari" de lui cacher une vérité bien plus compliquée .. 

Un thriller donc. Oui, il prend, et oui, on veut savoir la suite. J'ai trouvé cela effrayant, l'idée de perdre la mémoire. De ne pas se reconnaitre, de se sentir perdue en soi. Sans savoir qui l'on est. 
Ce ne fut pas mon préféré. 


En arrivant à Paris, je rigolais devant ces Parisiens tellement pressés par le temps, qu'il lisait en marchant, comme des automates, entre les stations. Tête baissée dans les pages. 

Je n'ai pas encore le don de lire sans regarder où je vais, mais les heures de transports passent vite, lorsque je m'évade dans une histoire ...