Badaboum.
Monter si
haut, et redescendre d’un coup. Chute de tension. Passer d’un état de haute
voltige, à un vide sidéral démesuré.
Il aura suffit de deux jours, deux petits jours.
Déjà plusieurs nuits auparavant, inconsciemment, mon corps et mon esprit se préparaient à un effort intense.
Se préparaient, à mon insu, à m’insuffler de la pure dope. Un shoot puissant,
qui ferait biper tous les détecteurs de dopage à trois kilomètres à la ronde.
L'esprit est puissant. Mon inconscient veut contrôler, veut maîtriser.
J'entends des soignants que je maîtrise trop. Mais en quoi ? Comment faire lorsque l'on se tend de manière automatique, lorsqu'une manière "d'être" face aux évènements est imprégnée en nous jusqu'à la moelle depuis son enfance ?
On me répond alors : "Lâche-prise. Donnes-toi le temps". "Prenons le temps, nous sommes pressés".
A nous, ces fameuses angoissées, hyperactives, impatientes ... ce qu'il nous faut c'est justement de la PATIENCE.