Vous
connaissez aussi, cette sensation de faire éponge, trop souvent ? Ce
sentiment d’absorber les ondes émanant des proches, des inconnus, des images,
des sons ?
Depuis
longtemps, cette espèce d’intuition en moi, qui me met souvent sur ma garde.
A force de
trop ressentir, on finit par avoir peur, craindre l’imprévisible, craindre ce
trop plein d’émotions.
Pour
rappel, on distingue parmi les émotions : la colère, la tristesse, l’angoisse et
la joie.
Mon
problème, c’est que durant des années, je n’ai pas su utiliser cette
hypersensibilité à bon escient.
Pendant
longtemps, je suis restée bloquée devant ces émotions, m’empêchant de les
interpréter et les traduire de façon cohérente.
Je
ressentais surement une vague de sensations, que je bloquais automatiquement
(ce qui m’arrive encore souvent), et fuyais par des symptômes.
C’est
ainsi que l’on arrive à des interprétations en décalage par rapport à la
réalité, dans le quotidien, pour des broutilles.
Comment un
« pourquoi fais-tu cela de cette manière ? » nous semble être
une accusation alors que la personne en face était simplement curieuse.
C’est
aussi cela être entier, malheureusement.
Avoir tendance à ne pas faire de
nuances, à se sentir jugé, jaugé, sur nos mots, nos actes, notre apparence, nos
idées en permanence.
Mais c’est
aussi ressentir les émotions des autres, même lorsqu’ils sont silencieux ou que
leur visage font croire le contraire.
Sentir qu’une
personne se ment en disant « OUI » alors que tout son corps crie « NON ».